Vous avez été nombreux à suivre mes aventures lors de mon dernier voyage en Afrique ! J’ai donc décidé d’écrire un article qui dresse une liste des essentiels à avoir dans son sac pour un safari photo et ainsi, vivre pleinement cette aventure hors des sentiers battus.
Bien évidemment, cela n’engage que moi, soyez libres d’adapter vos bagages en fonction de votre pratique de la photo.
Safari photo : voyagez léger !
J’ai le sourire en écrivant ce titre. En effet, il n’est pas si simple de voyager léger lorsque l’on s’apprête à partir à l’autre bout du monde pour photographier une faune bien différente de celle que nous pouvons connaitre en France et en Europe.
Il semble ainsi difficile de prime abord de faire des concessions sur certains objectifs ou boitiers.
En effet, ce n’est pas une fois sur place qu’il faudra se dire qu’on aurait dû prendre son 300 mm.
Bien choisir son équipement
Le principe est simple lorsque l’on souhaite voyager léger : il faut trouver le bon compromis au niveau de son équipement. En effet, il faut que les réglages du matériel emporté permettent une certaine polyvalence dans son utilisation.
Sac à dos ou valise ?
Partant du principe que vous allez certainement devoir prendre des vols intérieurs, une fois arrivé en Afrique, pour découvrir les paysages sauvages de ce beau continent, l’idéal est de ne pas s’encombrer d’une valise rigide.
De mon côté, j’ai fait le choix de partir avec un sac à dos contenant l’intégralité de mon matériel photo (que j’ai gardé en cabine afin de limiter tout problème de casse ou de perte de valise lors des transferts). J’ai également pris un sac de voyage souple que j’ai mis en soute et qui était composé de mes vêtements et affaires de rechange.
Que mettre dans mon sac photo pour un safari ?
Comme dit précédemment, lors de la préparation de mon sac photo, j’avais en tête le fait qu’il fallait être le plus précis possible dans le choix de mon matériel. Le but étant de ne manquer de rien, tout en ayant un sac qui reste léger et peu volumineux.
Découvrez ci-dessous le contenu de mon sac photo. Bien évidemment il faut penser aux objectifs et aux boitiers, mais attention à ne pas oublier tout ce qui est connectique et matériel informatique.
Matériel photo
- Deux boitiers Canon R5 afin de ne pas avoir à changer tout le temps d’objectif sur un même boitier et également par sécurité, au cas où l’un des deux me lâche en pleine savane alors qu’un hippopotame ou un lion passe devant moi.
- J’avais pris 3 optiques et un doubleur de focal à mettre entre l’objectif et le boitier pour des photos au 600 mm.
- Canon RF 24-70 mm f/2.8
- Canon RF 70-200 mm f/2.8
- Canon EF 300 mm f/2.8
- J’ai fait le choix de ne pas prendre un ultra-grand angle, car l’objectif pour moi de ce safari photo était de revenir avec des photos animalières plus que de paysages. Mon 24-70 mm a fait l’affaire dans ce cas.
- Du côté des accessoires, je n’ai pris que « la force de mes bras » pour porter et stabiliser mes appareils. Je n’ai pas souhaité m’encombrer d’un bean bag ou d’un trépied. Mais il faut cependant noter que certains véhicules de guides sont tout de même équipés d’un bean bag.
- Enfin, je vous partage une astuce : si vous n’avez pas tout le matériel à disposition avant de partir, sachez qu’il est souvent possible de le louer.
Matériel informatique et connectique
- Pour décharger mes clichés de la journée, j’avais prévu un système de triple copie via :
- Un ordinateur portable,
- Un disque dur,
- Des cartes mémoires.
- Une dizaine de batteries, car je ne pouvais pas prévoir à l’avance si de l’électricité serait mise à ma disposition dans les heures / jours suivants.
- Un chargeur et un adaptateur universel, qui s’avèrent très utiles pour tout recharger lorsque l’on dispose d’une prise électrique.
Vêtements, chaussures et accessoires, pensez à l’essentiel !
Le safari au mois de janvier, c’est tout simplement la pluie et le beau temps à la fois. Voici une phrase qui peut résumer la météo des 10 jours que j’ai vécu au Botswana et au Zimbabwe.
J’avais donc mis dans mon sac souple de voyage :
- Un chapeau et une casquette pour me protéger du soleil ou de la pluie.
- Des vêtements pratiques, amples et légers, de couleur neutre afin de ne pas attirer les insectes et être à l’aise dans mes mouvements. Ainsi, j’ai opté pour une chemise de la marque CIMALP avec un traitement anti-moustique.
- Des t-shirts avec et sans manches.
- Des pantalons de trekking modulables. Ils permettent de retirer les jambes du pantalon pour le transformer en short.
- Un tour de cou. Il m’aura permis de me protéger des moustiques, des mouches, du froid, de la pluie, et du soleil. Un véritable allié auquel on ne pense pas tout le temps. Vous pouvez prendre un foulard, cela fonctionne tout aussi bien.
- Un poncho qui est indispensable lors de la visite des chutes Victoria ! Evidemment, j’ai oublié de le prendre…
- Une doudoune. Eh oui, il peut faire froid au lever du soleil dans les parcs nationaux.
- Des chaussures de randonnée confortables, légères et fermées pour les excursions hors des sentiers battus.
- Une lampe frontale pour les soirées sur les camps.
- De la crème solaire pour éviter les coups de soleil.
- Une paire de lunettes de soleil, très utile pour ne pas être ébloui par le soleil et ainsi profiter au maximum des paysages.
- Des sacs étanches pour emballer vos vêtements et votre matériel.
- Une trousse de toilette avec le strict nécessaire (brosse à dents, déodorant…).
- Une trousse à pharmacie (antiseptique, sparadrap, traitement préventif du paludisme, et des médicaments prescrits par mon médecin). Effectivement, il est impossible de trouver une pharmacie en pleine savane.
Partir en safari photo pour revenir avec des souvenirs plein la tête
Les photos sont dans la boite !
À présent, j’ai décidé de vous inviter au voyage et de vous embarquer très prochainement à bord de mes souvenirs.
En ce sens, je souhaite revenir à l’essentiel en organisant, dans les mois à venir, une exposition de mes clichés afin de partager cette aventure avec vous.
Peu de photos seront donc publiées sur les réseaux sociaux, car j’ai à cœur de vous faire sortir de derrière vos écrans de fumée.
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